Noé Grenier est artiste plasticien et vidéaste. Né en 1987 dans les Alpes (Le Pra, Saint Dalmas le Selvage), il obtient un Diplôme national supérieur d'expression plastique à l’ESBA-MOCO en 2011 (Montpellier) et poursuit son cursus à l’école du Fresnoy Studio National des Arts Contemporains entre 2014 et 2016. Il est artiste associé à la Malterie (Lille) depuis 2021 via le dispositif Impulse!.
Le cinéma est une de ses sources de création et de réflexion majeure. À travers la pratique du found-footage et des expérimentations sur la matière, ses travaux récents abordent les faux souvenirs au cinéma, les altérations de la mémoire, les phénomènes de disparition ou au contraire de résilience des images et des souvenirs.
Il prépare actuellement deux films : un essai sur la restauration des œuvres d'art et un documentaire sur la permanence d'un lieu menacé de destruction. Ces recherches sur les enjeux éthiques et artistiques du soin et de l’attachement aux choses questionnent les pratiques délicates de la conservation, notre besoin de "faire durer" ainsi que la capacité de résistance propres aux choses.
Son dernier court métrage expérimental Les images qui vont suivre n’ont jamais existé, a été primé dans de nombreux festivals à la Mostra internazionale del Nuovo Cinema di Pesaro en 2022 comme meilleur film en compétition et à Ribalta Film Festival pour le prix de la meilleure idée en mars 2024. Il a également présenté son travail dans de nombreux festivals de cinéma internationaux tel que FIFA (Montréal), Festival of (In)appropriation (Los Angeles), Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris, IndieLisboa (Lisbonne), Fracto (Berlin), Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau…
Ces films sont distribués par LightCone et Collectif Jeune Cinéma.
(photo : Mary Baldo)
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Noé Grenier lives and works in Lille (France). He is graduated of ESBA-MOCO (Montpellier) and of Fresnoy Studio National des Arts Contemporains, and currently associate artist at La Malterie (Lille).
Noé Grenier’s recent works explore phenomenons of false memory in cinema history through a practice of found footage and experiments with filmic material. His work on perception and his experimental practice lead him to interrogate the disappearance and the resilience of images and memories.